46.16 Je Viens Je Vais Jouir
Je sens lorgasme monter, inéluctable
jessaie de contrôler mon corps, mais il nest déjà plus temps de me retenir
le point de non retour est atteint
je sens un frisson puissant irradier de mon bas ventre et je viens
je jouis dans un orgasme puissant, délirant
mon esprit sévapore, tout disparaît autour de moi, je ne suis plus que plaisir
Mon corps échappe à mon contrôle
plusieurs jets séchappent de moi
puissants, copieux
Un peu plus tôt cette nuit là
Mon gland enserré entre les fesses du beau brun, frottant contre sa rondelle, ma queue et mes tétons deviennent électriques
je deviens dingue
dans ma tête cest un tsunami
des décharges électriques puissantes annulent toute volonté en moi
jai envie de jouir, je vais jouir
et tant pis si cette faiblesse dun instant signera la fin de notre relation, tant pis si après ça il ny aura pas de suite possible
je sais que je vais tout gâcher à cause de deux secondes dorgasme
car, oui, je suis un mec, un mec de 18 ans, avec une trique denfer, le gland coincé entre les fesses de lhomme que jaime
je sens lorgasme arriver au loin et approcher à la vitesse de léclair
tant pis, ma volonté nest plus
je ne suis plus quinstinct, plaisir
quest ce quon peut être cons, en tant que mec en rut
Et puis
Et puis
en une fraction de seconde
tout sarrête
son bassin avance, le frottement de mon gland quittant lespace serré entre ses fesses est brutal
brutal mais intense, frisson ultime
je me laisse tomber sur le dos, la queue en feu, les veines gonflées de sang
mon excitation est à son paroxysme
pendant un instant, je suis sûr que je vais venir
que mon orgasme va dépasser ma volonté
pourtant non
mon corps arrive à désamorcer la pression un milliseconde avant quelle nexplose
je bande comme un taureau
jai une envie de jouir de malade
jen ai mal aux couilles tellement jen ai envie
jai été trop près
je dois me lâcher
Mon excitation retombant petit à petit, je me surprend à écouter ma respiration
elle est bruyante, très bruyante
jai limpression que ma poitrine fait un boucan denfer dans le silence de la nuit
que les contractions amples et rapprochées de mon diaphragme font vibrer le lit
Jessaye de me maîtriser mais jai besoin doxygène
Et déjà les inquiétudes trouvent le moyen de faire surface au milieu de lexcitation encore retentissante
Je suis abasourdi par ce qui vient de se passer
car je narrive pas à comprendre ce qui vient de se passer
cétait quoi au juste ce mouvement du bassin de Jérém ? En était-il conscient ? Endormi ou réveillé ? A-t-il réalisé que jétais en train de menfoncer en lui et que jallais bientôt jouir ? Quil sen est manqué de si peu ? Mà-t-il dégagé juste au bon moment ? Un timing au hasard ? Un hasard qui a bien fait les choses ?
Jessaie de me calmer, en vain
jai peur de la suite, peur pour la suite
jessaie de me rassurer en me disant que sil sétait rendu compte de quelque chose, à lheure quil est jaurais déjà volé sur le carrelage
Pourtant, je ne suis pas à laise
cette excitation inattendue, ce changement radical et inimaginable de nos rôles, bien que tout juste esquissé, me perturbe
ça me perturbe car jy ai pris un plaisir fou et que, si je métais écouté, jaurais eu envie daller encore plus loin
en lui
daller au bout de mon plaisir de mec
en lui
Je suis fou
Jai envie de misoler, de réfléchir et de tenter de poser mes pensées
je me tourne, recroquevillé, en position ftale
je lui donne le dos
jessaie de dédramatiser, mais je narrive pas à me débarrasser de mon inquiétude persistante
si Jérém sest rendu compte de ce qui vient de se passer
il va me démonter la tronche
et je crains moins ses gros bras que ses mots qui peuvent être blessants comme les griffes de Wolverine
peur quil me mette plus bas que terre
je ne pourrais pas supporter ça après cette nuit
ça me briserait
Putain, Nico
tu pourrais te maîtriser
Ouais, me maîtriser
il faudrait quon me dise comment on peut se maîtriser en étant dans un lit avec un mec pareil
qui en plus frotte son entrecuisse contre ta queue
à quoi joue-t-il ? Et si cela sest passé dans son sommeil
quest-ce que cela traduit ?
Pourtant
depuis que nos corps se sont séparés, mon beau brun na pas bougé
sa respiration est calme, régulière, légèrement bruyante
elle ressemble à sy méprendre à la respiration dun garçon
qui dors
peut être quil ne sest vraiment rendu compte de rien
peut-être
bien que cela me paraisse difficile à concevoir dans ce moment dangoisse
Oui, jangoisse
la respiration toujours haletante, linquiétude me happe
je panique
jai chaud
je me sens transpirer
jai le visage en feu
jétouffe
je ressens le besoin de partir, vite, tout de suite
besoin dair, besoin de me retrouver seul
loin de ce lit qui ne ressemble plus au Paradis de quelques minutes plus tôt
Il faut partir de suite, avant quil se réveille, il faut partir sur la pointe des pieds pour ne pas le réveiller
il faut que je parte et que je trouve un coin pour me branler
jai été vraiment trop près
jai trop envie
en plus je sais que seule la branlette, couplée de léloignement de ce lieu soudainement devenu étouffant, pourra mapporter le calme qui méchappe
Vas-y, Nico
pars !
Après un temps dhésitation, jamorce tout doucement le mouvement pour relever mon buste et quitter le lit
malgré mes précautions, mon corps produit quand même un bruit typique de froissement de draps ainsi quune vibration dans le matelas
je viens tout juste de bouger un orteil
que je lentends, je le sens remuer
merde
tas pas fait assez gaffe, Nico, tu las réveillé
tu vas ten prendre plein la troche
prépare toi, Nico, ça va tomber
Oui, je le sens remuer
.
Mais alors que je mattends à quil me balance un truc très méchant
le beau brun se retourne vers moi, passe un bras sous mon aisselle, se cale contre moi et me serre très fort contre son torse
Jérém a vraiment endormi
et le petit bruit in qui remonte de sa gorge et qui jaillit comme une caresse si près de mon oreille me confirme cela
Oui, sa respiration est celle dun mec endormi
alors que la mienne est dabord celle dun mec touché, au bord des larmes
juste avant de devenir celle dun mec surpris
étonné
émerveillé
Cest en prenant connaissance de sa TSRA
oui
sa T.S.R.A.
sa nouvelle Trique Sans Raison Apparente
(il nest pas possible ce mec !)
Ainsi, sa queue se cale tout naturellement au long de ma raie
elle sy love tout doucement, sans sembler aspirer à aller plus loin
cette nouvelle trique ressemble à une trique du matin
le matin qui approche à grand pas est qui va bientôt faire évaporer une nuit que je voudrais voir durer à tout jamais, une nuit que jessaie de maintenir en vie artificiellement dans mon cur, dans ma tête, en deçà des stores fermées
Jai envie de pleurer
je suis fou
je nai pas encore pleinement réalisé le bonheur de me sentir dans ses bras
mon équilibre mental peine encore à se stabiliser, traversé pas des tempêtes émotionnelles géantes
et je pars carrément en orbite lorsque je sens le bout de son nez effleurer, caresser tout doucement la base de mon cou, provoquant en moi un frisson délirant
Mais cest une seconde plus tard que je disjoncte carrément
cest lorsque ses lèvres se posent à la lisière de mes cheveux pour y déposer un petit chapelet de bisous légers mais, ce coup-ci, bien réels
et là je change de dimension
mon inquiétude se transforme en bonheur à létat pur, si pur quil efface tout autour de lui, mes craintes, mes questionnements, le Temps même. Il ny a plus la nuit, le matin à venir, le moment de nous séparer, plus rien nexiste pour moi
rien, à part ce magnifique instant dEternité
Je suis épuisé, mais heureux.
Et mes sanglots, incontrôlables, se mélangent aux petits bruits du matin naissant
Jérém
je taime
je sais que tu dors et que tu nentendrais pas cela, même si je trouvais le courage de laisser ces mots franchir la barrière de mes lèvres, entre les sanglots
mais quimporte
je taime et je taimerai à tout jamais, quoi quil arrive, où que tu sois
je taimerai contre tout et contre tous, même contre toi-même, je taimerai même si tu narriveras jamais à assumer notre amour
car je sais à cet instant que cela est de lamour
au delà du sexe, au delà de ta beauté surnaturelle et de ton charme de fou
ce que je ressens pour toi va au-delà de tout ça
bien au delà
pour moi, tout comme pour toi, un peu aussi, je le sens, je le sais, même si tu ne le dis pas
Jérém calé contre mon dos
mon corps enserré dans ses bras puissants
lui seul sait me donner un bonheur si entier
lui seul sait me faire sentir mieux, après mavoir blessé
Il me semble de lentendre, ma star préférée, chanter presque dix ans plus tôt :
Only the one that hurts you can make you feel better
Seul celui qui te blesse peut te faire te sentir mieux
Only the one that inflicts pain can take it away
Seul celui qui inflige la peine peut l'ôter
Eroti ca
Cest en pleurant de bonheur que je massoupis à nouveau
[La plaquette promotionnelle de Jérém&Nico est réalisée et imprimée (à voir sur www.jerem-nico.com rubrique « Les amis de Jérém&Nico/Sites partenaires). Qui veut maider à la distribuer dans les bars et club gays pour mieux faire connaître Jérém&Nico ? Si vous marchez, je vous envoie les plaquettes par la poste + une petite surprise.
Vous ferez ainsi partie de l'équipe Jérém&Nico que vous pouvez découvrir en détail dans la rubrique « Un coup de main avec Tipeee/Les tipeurs à lhonneur » sur le site www.jerem-nico.com.
Merci aux tipeurs : votre générosité ma permis de macheter un nouvel ordinateur.
Un petit effort, vous qui aimez Jérém&Nico et un peu leur auteur... le premier palier est tout proche! Et le deuxième, pas si loin, à conditions qu'il y ait de nombreuses petites contributions...
Allez, un petit effort pour permettre à votre Fabien dévoué d'écrire plus sereinement. Pour permettre à cette histoire davancer plus rapidement et de lui apporter toute mon énergie.
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Merci de tout et bonne lecture à tous !
Fabien]
Oui, cest en pleurant de bonheur que je massoupis à nouveau
Et cest avec les sens en plein bonheur que je suis tiré de mon court sommeil
Jémerge petit à petit des torpeurs du sommeil et je réalise progressivement ce qui est en train de se passer, ce qui va se passer
je suis allongé sur le ventre
Jérém est sur moi
son bassin sur le mien, sa queue frottant doucement au long de ma raie, sattardant autour de mon ti trou, le titillant
Rapidement, cela se précise
au fil de glissements de plus en plus en profondeur dans la vallée de ma raie, son gland a mis mon ti trou en joue
désormais, son engin de mec vise ma rondelle avec une précisions redoutable
Oui, je suis tiré de mon sommeil et
tiré tout court
pour incroyable que cela puisse paraître, le bogoss a à nouveau envie de me sauter
et moi aussi
jamais assez de Jérém
envie de lui offrir un orgasme de plus, un orgasme quon ne peut pas refuser à un bogoss pareil
Vas-y Jérém
puisque tu as encore envie, vas-y
prends moi
Cest la puissance de son corps en contact avec le mien. Ses abdos et ses pecs contre mon dos. Ses jambes contre les miennes. Son bassin contre mes fesses. Cest la chaleur de sa peau contre mes reins, mes épaules. Jadore savoir quil a envie de samuser avec mon corps.
Cest la raideur de sa queue qui senfonce en moi, ferme, lente, précise, déterminée. Une pression légère mais ferme et elle glisse en moi comme dans du beurre. Un mouvement assuré. Sans appel. Une évidence. Les parois de mon ti trou écartées par lassaut inattendu de ce manche délicieux qui glisse dans un passage encore lubrifié par une jouissance précédente.
Car jai beau eu me doucher
juste au delà de ma rondelle, le retour de son jus lubrifie à nouveau le passage emprunté par deux beaux manches de mec
oui, une partie de son jus de mec est encore en moi
jadore savoir que ce liquide divin, la preuve de son plaisir, est en moi
Jai le souvenir de quelques fois où, en rentrant chez moi et me déshabillant, jai découvert dans mon boxer une trace humide et odorante de son jus de mec
souvenir davoir passé de longs et bons moments à renifler le tissu imprégné de sa semence
imprégné de lui
souvenir de mêtre plus dune fois branlé en reniflant un boxer chargé de cette odeur de jus de bogoss dont il ma fait cadeau
souvenir davoir joui et repensant obsessionnellement à ses couilles se vidant en moi
à lui jouissant en moi
à son plaisir de jeune mâle
Oui, sa queue senfonce en moi
elle avance jusqu'à ce que ses couilles effleurent ma raie. Et jémerge rapidement des dernières vapeurs de ma torpeur.
Quelques bruits remontent de la rue, un début de lumière filtre du store baissé, mais la chambre demeure dans la pénombre
Me sentir possédé, rempli de lui, de son sexe raide qui me soumet à lui, rempli de sa puissance masculine raide, immobile, calée au fond de moi
je jouis de lidée de mêtre réveillé en le sentant sur moi, en moi, au fond de moi
cest bon à en pleurer
Oui, cest sacrement, inconcevablement bon
et ça lest encore plus lorsque jentends venir de lui des halètements de plaisir saccadés et prolongés
des petits bruits soulignant son plaisir dêtre en moi, avant le moindre coup de reins
Il y a quelque chose de sauvage, presque de bestial dans sa démarche
une démarche de jeune mâle plein de testostérone, aux envies débordantes et très sûr de lui
il sest réveillé, il a eu envie de baiser
et quimporte si moi je dormais
il ne sest pas posé de questions
le mâle me prend en suivant le seul chemin de son envie
il avait envie et il sest enfoncé en moi, son trou à bite
moi, docile, à sa complète disposition, réveillé par le poids de son corps, par le passage de sa queue
je suis sa chose
son vide couilles
Et quimporte si cela semble jurer avec le câlin de tout à lheure
Jérém est avant tout cela
un jeune mâle fougueux et impulsif
indomptable, imprévisible
et ça, putain, jachète plutôt mille fois quune
Men plaindre ? Non, je ne men plaindrai pas, je ne men plaindrai plus
jadore baiser avec lui
vraiment jadore
plus que tout au monde
être sa chose, satisfaire ses envies de mâle
pourvu quil ait longtemps envie de me faire ce cadeau
jouir en moi, sur moi, devant moi
me laisser goûter à son jus brûlant, à cette liqueur dhomme qui moffre la plus étourdissante des ivresses
me laisser le voir nu
me laisser toucher sa queue, sa peau, son corps musclé
me laisser le sentir sur moi, écrasé par son poids et par sa puissance virile
Mon envie de lui est insatiable
il vient tout juste de senfoncer entre mes fesses et jai déjà envie de lavoir à nouveau en bouche
Jai décidé que je prendrai du bon temps avec lui tant que je pourrai
que je ne lui demanderai rien de plus, que je le laisserai me baiser autant quil voudra
de toute façon il ny a que cela qui nous lie à coup sur
la baise
alors je nai que cette solution pour le côtoyer, de tenter de lapprivoiser
accepter de nêtre que son jouet sexuel
lui rendre mon cul et ma bouche indispensables
lui offrir des orgasmes de dingue, des orgasmes quil ne trouvera nulle part ailleurs
Satisfaire toutes ses envies
sans en demander « plus »
car je sais que « plus » ça peut venir parfois
mais uniquement par son initiative
je sais désormais quil est capable de recevoir et de faire des câlins, quil a parfois envie de tendresse
mais je sais aussi quil a beaucoup plus souvent envie de baise
et que si je réponds à cela sans lui prendre de la tête, « plus » peut venir quand je lattends le moins
En attendant quil soit touché par mes sentiments et non pas agacé
en attendant, même si je ne sais pas si cela arrivera un jour
oui, en attendant, tout ce que je sais cest que je ne veux pas renoncer à une seule baise avec lui, à une seule goutte, à une seule trace de son sperme, tant quil voudra de moi
Oui, envie de me faire baiser par mon beau brun
envie de tout avec mon beau brun
jadore les câlins avec mon beau brun, ces quelques instants de tendresse volés à léternité. Mais jaime aussi son coté macho dominant dans le sexe
jaime quand il me fait lamour, ou quand cela lui ressemble
mais jaime aussi quand il a envie de me prendre comme ça, de me baiser
jai envie de le sentir avoir envie de moi
envie de savoir que cest son plaisir qui guide ses actions
envie de le faire jouir une fois encore, comme il en a envie
pourvu quaprès on se retrouve un peu dans les bras lun de lautre
Sans un mot, il porte les mains sur mes épaules, il relève son torse et il commence à me coulisser en silence dans le noir. Ses coups de reins démarrent en douceur, sa queue glisse en moi
je sais qu'il est épuisé et quil va lui falloir du temps, beaucoup de temps, et des coups de reins bien puissants pour jouir une nouvelle fois
je sais que si pour linstant ça démarre en mode « slow », sur la fin je vais prendre cher, que mon ti trou va sentir passer sa fougue masculine
mais je jouis déjà de cette longue domination qui sannonce
je jouis du souvenir que cette dernière sauterie va laisser entre mes fesses
je sais que lorsque j du passage de sa queue en moi, je vais men souvenir pendant de jours, des jours où jaurais parfois limpression quil soit encore en moi
alors je veux r
je veux sentir sa domination et son plaisir de mec maccompagner le plus longtemps possible
Sur le ventre, dans le noir, cest peut-être la position que je préfère pour bien ressentir sa présence en moi
une position qui na quun seul défaut
celle de ne pas pouvoir le regarder pendant quil prend son pied et lorsquil jouit
alors, puisque ma vue va être frustrée, je vais en profiter pour me concentrer sur le glissement de sa queue en moi, sur sa respiration, sur son attitude de mâle dans la recherche de son plaisir
je vais me concentrer sur les parfums, les odeurs qui dégagent de sa peau
je vais me focaliser sur la prise puissante de ses mains sur mes épaules donnant plus dentrain à ses coups de reins
sur le contact de ses abdos contre mes reins
Je vais me concentrer sur les petites variations dans le rythme de sa saillie, je vais savourer et jouir de sa domination
je vais jouir de sa queue qui me martèle en profondeur, de ses couilles qui, tour à tour, percutent et caressent mes fesses
je vais guetter le changement de souffle et de cadence de ses va et viens qui annoncent son orgasme
je vais jouir de sentir son plaisir monter, lattente de sa jouissance
je vais guetter son râle qui marque la délivrance de cette puissance sexuelle, de cette énergie fécondante qui va sortir de ses couilles et se déverser en moi
Progressivement, ses coups de reins ont pris de lampleur, ils sont désormais puissants, réguliers
ça dure un petit moment, un moment de bonheur
puis, tout cela semble ralentir à nouveau
ses allées et venues se font plus lentes
cest incroyablement bon de recevoir de bons coups de reins
mais une queue qui glisse tout doucement et dont on déguste chaque millimètre de sa puissante raideur, cest juste divin
son gland qui insiste au bord de ma rondelle cest de la pure folie sensuelle
le bonheur de mon ti trou rayonne dans ma queue, dans tout mon bas ventre, il remonte jusquà mes tétons
jen ai la chair de poule
jai limpression que des étincelles se baladent sous ma peau
Je frissonne, Jérém frissonne aussi
sa respiration est de plus en plus saccadée
jai limpression quil essaie lui aussi de déguster chaque nuance de ce plaisir intense
Quel bonheur de le sentir prendre son pied
et quel bonheur suprême que de lentendre exprimer ce plaisir, comme une pensée qui séchapperait involontairement de ses lèvres sous leffet dune excitation intense, sous lemprise dune ivresse qui le désinhiberait
cest une exclamation qui veut exprimer son bonheur de mec et qui a pourtant des tons de lamentation, des simples mots émis avec une certaine difficulté depuis le fond de sa gorge, tellement son plaisir a lair insoutenable à en devenir presque douloureux :
« Putain que c'est bon
».
Et, ce disant, ses mains quittent mes épaules, ses bras se glissent sous mes aisselles, son torse se colle à mon dos
Cest puissant et tout doux à la fois
ses coups de reins lents et profonds, le frottement de ses abdos sur mes fesses, sa chaînette de mec qui se balade le long de ma colonne vertébrale, qui se pose, se balade, caresse, chatouille un peu la peau entre mes omoplates, qui me donne des frissons incroyables
« Oh, oui, c'est bon
Jérém
» je trouve normal de lui répondre
juste avant de me dire que ce nest pas assez
lexcitation de mes sens trouve que cela nest pas assez
elle me désinhibe à mon tour, je memballe « j'adore quand tu es en moi
personne d'autre ne me fait ce que tu me fais
personne d'autre me fait jouir autant que toi
j'adore te sentir prendre ton pied
jadore te faire jouir
te laisser jouir
en moi
».
« Tu vas ten prendre plein le cul
» je lentends me balancer. Du pur Jérém.
Ça je sais, mon brun
et bien que ça me fasse plaisir de lentendre débiter ces mots un peu vulgaires, jai envie aussi de lui entendre dire que cest bon, et que cest bon avec moi
et comme ça ne vient pas, je le cherche
« Il te plait mon ti cul ? » ça sort cash de mes lèvres. Nico, parfois tu me surprends
« Putain que oui
bien chaud, bien serré
une bonne chatte
» je lentend soupirer tout près de mon oreille, le souffle court.
« Bien offerte
» je le chauffe, profitant de la brèche ouverte par son excitation pour essayer de me connecter à son subconscient.
« Oui, bien offerte
» confirme-t-il sur un ton de petit macho
petit con, va
« Tu peux venir en moi autant que tu veux
» jenchaine, dans la tentative de le pousser dans une direction précise. Je suis fou. Mais ma trivialité se révèle payante. Alors tant pis pour la forme.
« J'adore être en to
» balance-t-il du tac au tac, juste avant de se corriger « être dans ton cul
».
Putain, il ménerve
même au beau milieu dun excitation de dingue il trouve le moyen de se retenir
Mais bon, tu tes encore trahi un peu plus, mon beau brun
je sais que mon cul te fait envie
et que dans le couple de mots « mon cul » le premier est aussi important que le deuxième
Je sens ses couilles frapper lourdement mon entrejambes
je suis bon pour lasile :
« Jadore ça, putain
» je lui balance.
« Quoi donc ? » se renseigne-t-il. Jadore.
« Quand tes couilles frappent mes fesses de cette façon
» je précise, coquin.
Et là, il revient à la charge avec un bon coup de rein, ce qui fait que ses couilles frappent mon entrejambe avec encore plus de puissance
« Cest ça, cest ça, vas-y
» je lencourage.
Et il y va, encore et encore, pendant un bon petit moment, avec de bons coups de queue, espacés, assez violents, ce qui permet à ses bourses bien remplies dimprimer un mouvement de balancier et de percuter mon entrejambes comme je laime.
« Taimes ça, te faire sauter
écarter les jambes pour quun mec te défonce avec une bonne queue et te fourre avec son jus
» je lentends me balancer, et jen suis dingue.
Je suis dans un état second
cette complicité des corps, de nos plaisirs, doublée dune complicité de mots, me procure une ivresse intense
jai envie de lui faire plaisir, avec mon corps, avec mes mots
« Oui
jadore ça
tu fais ça mieux que quiconque
et puis
» je coupe sciemment, laissant planer un silence qui na rien dhasardé. Nico tu es redoutable. Tu devrais envisager une carrière décrivain
je pense que tu saurais tenir tes lecteurs en haleine
Est-ce quil va vouloir connaître la fin de mon propos ? Un petit moment et quelques bon coups de reins suivent mes mots, avant que jentende mon beau brun me demander :
« Et puis quoi ? ».
Je ne peux pas exprimer le plaisir que sa question procure en moi.
« Et puis
» je fais le mec qui nose pas.
« Quoi ??? » simpatiente le bel étalon, tout en continuant à me pilonner.
« Tu es le seul à qui jai laissé faire ça sans capote
avec toi je ne pourrais pas avec capote
ce serait du gâchis
trop envie que tu te lâches en moi
».
« Tinquiètes
je te lai dit
tu va encore en avoir plein le cul
».
Ce nest pas exactement la réponse que je voulais entendre de sa part, mais je sais que mon propos va toucher au bon endroit dans son ego de jeune mâle. Et que sa vulgarité est une charmante notification du fait que mes mots ont atteint leur cible.
Oui, Nico
il faut lire entre les lignes
au verso de ses bêtises
au delà de son excitation de mâle en rut
lorsque je tente de déchiffrer ce mec
je me dis que Champollion na pas du surmonter pire casse-tête devant ses fameuses cartouches égyptiennes
Ses coups de reins continuent, lents, amples, fermes
cest tellement bon que jai envie de crier mon plaisir :
« Cest pas possible
cest pas possible de
».
« De prendre autant son pied
» se laisse-t-il échapper, tout en corrigeant immédiatement son propos «
cest ça, tu prend ton pied à te faire défoncer ! ».
Petit con, va ! Ca tarracherait la gueule peut-être dadmettre que toi aussi tu prends ton pied comme jamais ten as pris ? Mais tas beau tenter de ten cacher
le simple fait que taie envie de recommencer tant de fois, lespace dune nuit, avec moi, est une réponse satisfaisante à ma question
Frustration face à son propos, frustration effacée par un nouveau frisson intense
la sensation de la barbe de son menton frottant, se baladant, caressant le haut de ma colonne vertébrale, chatouillant un peu la peau entre mes omoplates
frisson inattendu, qui provoque une vague sensorielle débordant sur de petits spasmes incontrolables
Mais je ne suis pas au bout de mes surprises
un instant plus tard, le bogoss remonte un peu son torse au long de mon dos
ses lèvres sont désormais à hauteur de mes oreilles
elles se posent sur le lobe
sa langue se déchaine, puissante, sans ménagement
jen ai des frissons déroutants
et puis ses dents viennent également à lassaut
il lèche, il mordille, très vite mon oreille tout entière est mouillées de sa salive, excité par de petits pincements, pas des caresses buccales appuyées et fougueuses
cest sensuel, un peu brutal, presque animal
je suis fou, jen veux encore
Jérém semble insatiable
je frissonne
et sa fougue se fait de plus en plus débordante
il veut ma peaaaaaaaaaaaaaaaaaauuuuuuuuuuuu !!!!!!!!
Jadore
Tout cela est tellement excitant que je ne me suis même pas rendu compte que ses coups de reins ont cessé
sa queue au plus profond en moi, ses couilles calés dans mon entrejambes
et cest uniquement lorsque ses assauts à mon oreille sarrêtent que jen prend conscience
« Jadore ça aussi
» je ne peux mempêcher de lui chuchoter « quand tu fais ça
quand tu reste juste au fond de moi, bien au fond de moi
jadore juste tavoir en moi
».
Je le sens respirer fort juste derrière ma nuque
et si quelques instants plus tôt le frottement de sa barbe mavait procuré des frissons dans le haut de ma colonne vertébrale
là cest autre chose
ce sont dabord, encore et toujours, les mailles de sa chainette de mec avec leur caresse légère et délicieuse
un avant gout de bonheur, suivi de près par un véritable bonheur
la douceur de ses lèvres qui se posent, se baladent le long de ma colonne vertébrale, qui effleurent, caressent, chatouillent la peau entre mes omoplates
des vrais bisous, en même pas dans son sommeil
des véritables bisous conscients et assumés
Oui, la caresse de ses lèvres charnues et sensuelles à la base de mon cou est un pu délire
surtout lorsquelle saccompagnés par le passage doux et humide du bout de sa langue
ou lorsque un petit mordillement décuple mes sensations et mes frissons
le beau mâle y va franco, toujours aussi fougueux et bestial
par moment ça pince un peu, mais cest du pur bonheur
Jen tremble
je ne croyais pas possible de prendre tant mon pied, dêtre aussi bien avec un garçon
mon Jérém qui commence à me baiser et qui se lâche petit à petit et finit par me faire lamour
car ça, je suis désolé, on ne peut as appeler ça autrement que « me faire lamour »
il se fâcherait si je lui disais ça, « jadore quand tu me fais lamour »
mais cest bien ça
bien plus que de la baise
Ses coups de reins ont recommencé, pourtant ses mouvements sont minimes
son gland tapote, titille mon intimité au plus profond, là ou je lui ai dit que je prends tant de plaisir
non, définitivement, ça ce nest pas que de la baise
Entendre les bruits du matin se faire de plus en plus vif
une voiture qui passe rue de la Colombette ; une autre qui démarre un peu plus loin ; un passant qui parle fort ; les chants doiseaux en provenance des platanes du Canal ou des arbres de St Aubin
tout cela se mélangeant aux halètement de Jérém, aux miens, douce mélodie de nos plaisirs parfaitement complémentaires, mélodie qui va au delà de lentente des corps
mélodie de cet instant précis, cet instant de lété 2001, le dernier pur instant de bonheur avant que les choses ne se compliquent brutalement avec mon beau brun
En attendant, mon bonheur est entier ; et il lest dautant plus que ce quil et en train de me faire semble suggérer que sil na pas tout entendu de ma tirade de tout à lheure, il a quand même du en avoir quelques prémices
Mon monologue nas peut-être pas été vain
je me suis exprimé avec des mots
et ce quil est en train de me faire, cet attachement inédit à mon propre plaisir, ressemble à une façon de me répondre, de me répondre avec son corps, une forme dexpression avec laquelle il semble être vraiment plus à laise quavec la parole
Oui, Jérém a peut-être entendu mes mots
ou alors ce sont les derniers mots de Romain, lexhortant à se soucier de mon plaisir à moi, qui résonnent dans ses oreilles tout comme elles résonnent dans les miennes
Quoi quil en soit, le résultat est le même, un bonheur sans égal, un bonheur sans précédent
Un bonheur immense, certes, mais qui nest pas encore parfait
un bonheur destiné à être battu, tel un record olympique pulvérisé lors de la même compétition et par le même athlète par lequel il a été établi
un bonheur surpassé un instant plus tard, lorsque, ses coups de reins reprenant petit à petit de lampleur, ses mains passent sous mon torse et ses doigts commencent à caresses mes tétons
Et là je membrase
je suis comme une torche consumée par le feu, consumé par mon plaisir
J'ai envie de crier tellement c'est bon, tellement c'est inattendu et insoutenablement bon. J'ai envie de lui crier « tu me fais l'amour comme un Dieu ». Et je ne peux me retenir :
« Jérém, tu me fais lamour comme un dieu
».
« Je sais
» sera sa seule réponse.
Ma position ne me permet pas de le gifler, mais ce serait bien mérité. Pourtant jadore
jai envie de le gifler mais jai aussi envie de lui dire merci. Merci dêtre aussi mec, aussi mâle, aussi puissant sexuellement. Merci de me faire jouir autant. Merci dêtre si actif, de me rendre si passif, merci de jouir comme un vrai mec, merci de me faire jouir ainsi, du cul, de me faire jouir comme un mec nest pas vraiment censé jouir
merci de moffrir ce plaisir exquis, la soumission à ta virilité.
Il ma fallu du temps pour assumer mes fantasmes de passif, pour assumer mon plaisir sans que ce plaisir ne remette en cause mon être profond
pour accepter le fait quêtre passif ne fait pas de moi une tafiole, une tarlouze efféminée ou bien une salope
pour accepter quêtre passif nest pas être plus pd quêtre actif
quêtre passif nest pas une honte, pas plus quêtre actif
et ceci malgré la connotation négative du mot « passif » dans dautres contextes
Oui, il ma fallu du temps pour réaliser quau fond actif/passif, ça ne veut rien dire
quun mec se pliant aux envies dun autre mec peut être très actif en soffrant à lautre, en laidant à trouver son plaisir
quun mec qui suce peut être très actif sur la queue dun mec qui se laisse juste sucer
passivement
et quau final, se soumettre au plaisir dun mâle puissant comme Jérém, est un pur plaisir en soi
et lorsque ce plaisir est porté, comme cette nuit, à son paroxysme, dans ce mélange de sexualité brute, presque bestiale, et de petits gestes de tendresse
oui, lorsque ce plaisir est si immense, si démesuré, comment pouvoir lui reprocher dêtre un plaisir contre nature
un plaisir mineur, un plaisir honteux, un plaisir pas défaut, un plaisir dimpuissant, un plaisir de pd
?
Oui, il ma fallu du temps pour accepter le fait dêtre passif
daccepter que le plaisir dun mec puisse être plus important que le mien, que son plaisir puisse au final être mon plaisir
disons que, lorsque ce mec sappelle
Jérémie T
. ça aide
déjà car on na pas vraiment le choix
ensuite, car avec un étalon pareil, cela est très plaisant à accepter
Car ce que tu me fais, beau couillu, est tellement bon que je ne regrette plus rien
le temps de nos accolades, tu me rends salope et je lassume totalement devant tant de plaisir
je jouis tellement entre mes fesses, au plus profond de moi, que je suis très content dêtre fait pour ça
merci de moffrir cette queue magique qui fait jouir ma bouche, mon cul, juste en jouissant elle-même, sans même que tu aies besoin de toccuper, ne serait-ce quun brin, de mon propre plaisir
et alors, quand tu ten occupes un peu
ce nest plus que bon, cest carrément divin
Tant de choses jai envie de lui dire
pourtant, devant lintensité, la perfection de ce moment, je nose plus
tout se passe désormais en silence, on ne communique plus que par nos gémissements de plaisir, par nos halètements, par nos respirations.
Je sens que mon beau brun, après sêtre occupe si merveilleusement bien de moi, est en train demprunter le nécessaire dernier bout du chemin en solitaire qui lamènera à lorgasme
Je jouis sous ses coups de bassin de plus en plus amples, rapides, je jouis de cette rage masculine datteindre lorgasme, de se répandre en moi
je jouis dentendre les petits grognements, et le changement dallure de ses coups de bassin qui annoncent lexplosion de son plaisir
et je jouis dentendre ses mots, la voix déformée par lorgasme montant :
« Je viens
je vais jouir
».
Jadore ses mots, lorsquelles parlent de son plaisir. Et jen redemande :
« Tu aimes ça, mon Jérém ? ».
« Oh, oui
putain
».
« Ca vient ? ».
« Oh, oui, ça va venir
».
« Vas-y, Jérém, lâche toi, jadore savoir que tu viens en moi, jadore te sentir jouir, prendre ton pied, ça me rend dingue
cest ça mon pied à moi
».
Ses halètements se font de plus en plus bruyants
je ne le vois pas, mais j'imagine très bien le beau brun sur le point de se lâcher, son visage annonçant la vague déferlante de plaisir qui va le submerger, les yeux fermes sous lintensité de la décharge qui est en train de latteindre, la bouche entrouverte laissant échapper quelques gémissements annonciateurs de lorgasme, comme sil cherchait de lair... sans doute il se mort les lèvres, comme je lai vu faire parfois, il gémit plus fort
sa bouche approche de ma peau, je sens ses dents mordiller à nouveau la peau à larrière de mon cou
Et, au beau milieu de ses halètements bruyants, je lentends se laisser échapper :
« Putain
putain
putain
cest bon
putain
pourquoi tu me fais ça Nico
pourquoi
»
Cest furieusement excitant de lentendre appeler sa jouissance sans retenue, tant la vague de plaisir qui approche le rend fou a ne plus pouvoir contrôler ses mots
lentendre avouer que je lui fais cet effet, que je lui donne ce plaisir que personne à part moi est capable de lui donner
Je suis tellement excité et heureux que moi non plus je narrive plus à contrôler mes mots :
« Vas y mec, lâche toi
prends ton pied
»
« Putain de sacré cul
putain quest ce que cest bon
cest bon, cest bon, oui, oui, oui
je vais te remplir le cul
il ne faut plus que tu vois dautres me
ah
putain
».
Une fois de plus lorgasme a eu raison de ses propos
lorsquil se sent perdre pied, Jérém dégage très vite et brutalement ses mains de sous ma poitrine, il allonge les bras le long des miens, ses mains cherchent mes mains, elles les retrouvent, elles les serrent très fort, violemment
mon beau brun jouit en moi, il jouit très fort en serrant très fort mes mains
il jouit en laissant échapper un long râle, presque un cri enragé, délivrance après un effort prolongé et intense, après la poursuite dun orgasme qui vient de loin
le corps tendu, secoué à chaque éjaculation, comme ébranlé par des décharges électriques
il jouit et il nen finit pas de répandre sa virilité en moi à longs traits chauds
ses mains serrant les miennes si fort que jen ai mal
un mal que jadore
car la puissance de sa prise semble me transmettre lintensité de son orgasme
et si son plaisir a la même intensité que ma douleur
là, vraiment, le mec est heureux
La vague est passée, cest fini. Son abandon est total
le mec est épuisé, vidé de toute énergie
et il sabandonne sur moi de tout son poids, il sabandonne sur moi en toute confiance, en tout confort
Jadore cet instant après sa jouissance, surtout après une jouissance aussi définitive, aussi épique, où le beau corps, au bout de ressources, na pas la force de se relever tout de suite, où il besoin dun moment pour récupérer, pour revenir à lui
jadore pendant cet instant me sentir possédé, rempli de lui, de son sexe raide, rempli de son jus brûlant de petit mec
Je sens que son corps est en nage, que sa respiration est emballée, son torse se soulève et sabaisse sous leffet de ses expirations
son cur cogne à tout rompre
jentends ses battements
je le sens sur ma peau, dans ma chair
jai même limpression que son corps musclé en tremble, comme si la puissance de lorgasme retentissait encore en lui
Jimagine son visage couvert de sueur, un petit sourire de bonheur sur ses lèvres
Ses doigts souvrent petit à petit
ses bras se plient et viennent à nouveau se faufiler sous mes aisselles
le beau mâle, définitivement repu ce coup-ci, me serrer très fort à lui
sa joue se pose entre mes omoplates, son souffle chaud et haletant caresse ma peau
je ne voudrais jamais quil sorte de moi
Pourtant, après un petit moment dabsence, le beau corps musclé se remet en branle
son torse se relève, son bassin recule, il sort de moi, délaissant mon trou, béant, humide, brûlant, déjà en manque de cette puissance masculine à linstant même où elle le quitte
Mes surprises ne sont pas terminées pour autant
un instant plus tard, je sens sa main se poser sur mon épaule et minvitant à accomplir un pivotement autour de mon autre épaule
je me laisse faire et je me retrouve sur le coté, lui donnant le dos
Jérém se colle à moi, ses bras glissent à nouveau autour de mon torse, sous mes aisselles
et sa queue toujours raide revient en moi
Presque au même instant, ses mains se posent sur moi
dune main il me branle, de lautre il caresse lun de mes tétons
je bande comme un âne
je sais que je vais jouir très vite
Il me pénètre, il me branle, il me caresse, il mordille la peau de mon cou
toutes les zones érogènes majeures de mon corps sont sollicitées
Je sais que je vais jouir très vite
et je jouis très vite
Mais le premier jet expulsé, ce petit con enlève sa main de ma queue
putain
Jérém !!!
Voilà mon orgasme comme suspendu, refoulé
lexcitation intacte, je sens ma jouissance séloigner
après un court instant de flottement, une sorte dinstinct de survie ordonne à ma main de prendre le relais
Pendant quelques instant, je désespère de rattr le coup
mais alors que les doigts de mon beau brun caressent désormais mes deux tétons
alors que son gland titille mon fondement avec des petits coups bien dosés, je sens que finalement je vais y arriver
oui, je sens que sil insiste, que si jinsiste, mon orgasme va revenir, il va monter à nouveau
« Oui oui oui oui oui... je viens
oui
c'est boooon putain... ».
Je sens lorgasme monter, inéluctable
jessaie de contrôler mon corps pour retarder un peu plus cette attente qui est aussi jouissive que lexplosion elle même, mais il nest déjà plus temps de me retenir
le point de non retour est atteint
je sens un frisson puissant irradier de mon bas ventre et je viens
je jouis dans un orgasme puissant, délirant
mon esprit sévapore, tout disparaît autour de moi, je ne suis plus que plaisir
Mon corps échappe à mon contrôle
plusieurs jets séchappent de moi
puissants, copieux
trempant ses draps
Et je jouis de la bite, je jouis du cul et des tétons
Je viens tout juste de jouir, que le beau brun retire ses bras et se laisse choir sur le dos juste à côte de moi
jen fais de même
jai envie de le regarder
de voir ce jeune mâle épuisé et repu, ivre de sexe et de plaisir
ce jeune mâle qui non seulement sest occupé de son plaisir, mais qui a décuplé le mien
Ce qui se présente à mes yeux est à la fois dune beauté aveuglante et inquiétant
mon Jérém qui vient de jouir, est toujours une image dune beauté insoutenable
pourtant, je ne lai jamais vu dans ce état là
Jérém est en nage comme je ne lai jamais vu
jai même limpression quil continue de transpirer à grosses gouttes malgré la cessation de leffort
il respire très fort... très très fort
sa poitrine se soulève violemment, plus violemment que jamais
tout son corps est animé par un tremblement qui ne semble guère sapaiser au fil des secondes
jai même limpression que, par moments, des spasmes contractent ses muscles, provoquant de petits mouvements involontaires de ses bras et de ses jambes
une de ses mains est posée sur la poitrine, coté gauche en correspondance du cur, comme sil y avait une gène de ce coté là
le visage figé dans une grimace qui, clairement, nest plus plaisir mais véritable douleur
le moteur Jérém2001 est en surchauffe
putain de putain de petit con
Mon bonheur se transforme très vite en inquiétude
et mon inquiétude se mue en anxiété lorsque une longue et puissante quinte de toux loblige à se plier sur le coté, presque en position ftale
cest là que je trouve le courage de lui demander :
« Ca va, Jérém ? ».
« Occupe-toi de tes oignons
» sera sa réponse.
« Je suis sérieux, Jérém
si tas mal à la poitrine, cest pas bon
».
« Ca va passer
».
« Si tu le dis
».
Je suis quand même inquiet ; certes, il na que 19 ans, il est sportif
en pleine forme
mais cette nuit il en a tant demandé à son beau corps
il faudrait pas que ce dernier le lâche
je sais quon peut être cardiaque même tout jeune
« Jérém
tas mal à la poitrine, oui ou merde ? » jinsiste, langoisse me prenant aux tripes.
« Ca passe, tinquiètes
» fait-il sur un ton désinvolte « jai juste besoin de dormir un peu
viens te coucher et laisse moi mendormir
».
« Je ne voudrais pas que tu tendormes et que tu ne te réveilles pas
».
« Ta gueule, Nico ! ».
« Tes sur que ça va aller ? ».
« Jai trop baisé
».
« Tu es une bête de sexe Jérém
».
« Cest ça
».
« Je te fais de l'effet
».
« C'est toi qui a toujours envie... tu tes collé à moi et
».
Oh putain
on y vient
il a senti ma queue entre ses fesses
putain
« Jai pas fait exprès
» je prends les devants.
« De quoi ? » sétonne-t-il.
Ouf
vite enchaîner avec quelque chose de drôle.
« Je ne fais pas exprès
mais
je suis un bon coup... » je lui répond du tac au tac. Il ny a pas que lui qui a le sens de la repartie.
Jai envie de le serrer à moi
je tente un câlin.
« Vas y Nico, lâche moi ! » me balance-t-il en se dégageant brusquement du contact de mes mains.
« Quest ce quil y a ? » je menquête.
« J'ai chaud... jai besoin dair
dors maintenant ! ».
Cest vrai, je suis bête. Moi aussi jai super chaud.
Un instant plus tard il dors. Sa transpiration, sa respiration, son rythme cardiaque, ses tremblements, tout semble dapaiser. Cest beau un beau mec qui dors après avoir joui une dernière fois, joui en moi, joui comme un malade, joui en mavouant et me faisant partager lampleur insoutenable de sa jouissance
et cest encore plus beau de le voir retrouver son calme après ce petit moment de frayeur quil vient de me faire.
Jai envie de pleurer tellement linstant est beau, rare et précieux, tellement jen veux au matin qui arrive désormais à filtrer au travers du store baissé
6h35
mon esprit est en ébullition, mais mon corps dit stop
niveau de charge insuffisant
veuillez brancher le chargeur sommeil
jécoute sa respiration une dernière fois pour me rassurer que tout va bien
lappareil Nico va se mettre en veille dans trois
deux
une secondes
jamais je naurais imaginé meilleure façon pour fêter mon bac
pour fêter notre jeunesse, notre plaisir, notre amour
Et Nico passe en mode veille
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